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       Légende d'Avalon



Avalon (en gaulois « la pommeraie ») est, dans la Légende arthurienne, une île mythologique. La fée Morgane en est la reine.

 

Île sacrée sur laquelle vivent les prêtresses de Ceridwen. On ne peut s'y rendre qu'après avoir été initié à certains secrets : il faut, entre autres, savoir appeler la barque, mais également savoir s'y rendre à pied, au travers de marais labyrinthiques. Le commun des mortels voit, en lieu et place d'Avalon, "l’île aux Moines", abritant un monastère et servant de lieu de retraite.

 

L'île magique est entourée de brumes et ou se dresse en son centre un mont couronné d'un cromlech (cercle de pierres), prêt à recevoir les offrandes et catalyser les incantations. C’est un lieu de toute beauté, de Paix et de quiétude absolue. C’est là entre autre que l’on peux trouver Morgane, Viviane, Merlin ainsi que leur fidèles et loyaux Acolytes, ainsi que prêtresse de la Déesse et les druides.




C’est ici que Morgane soigna sont frère le Haut Roi Arthur grièvement blessé; où se dernier finit par y être enterré …

C’est aussi en Avalon que réside l’esprit magique de la Dame du Lac,  qui personnifie l’idéal de la Sagesse de la Connaissance, elle était ce que les chevaliers et les hommes alors vénéraient le plus : L’incarnation de la Vertu et de l’Honneur, de la Fidélité et de la Fraternité.

 

C’est une tradition bardique, donc orale, née quelques siècles avant Jésus-Christ, aux époques celtiques et païennes, au temps où les Romains étaient encore au pouvoir. Aucune date précise ne peut être prononcée et les informations véridiques ne sont qu’hypothétiques, étant donné le travail acharné des anciens prêtres chrétiens pour en faire disparaître toute trace. 

 

Avalon était au départ l’île mystique que les prêtresses de la déesse celte Cerridwen avaient élu comme domicile et lieu de culte, puis, peu à peu, une religion et une philosophie propre à cette île s’est mise en marche, Avalon commençant à avoir ses propres traditions et sa propre sagesse, qui nous rappelle celle des druides, dont leur tradition a profondément inspiré celle de l’Île Sacrée. 


               

La philosophie Avalonienne est simple, mais elle apporte à l’esprit beaucoup plus que bien d’autres religions et traditions. Elle est basée sur le culte des énergies féminines, en communion avec celles des mâles. Les Prêtresses et les Druides de cette île vénéraient certes une Déesse et un Dieu, la seule et véritable religion pour eux était en fait la Nature et la Terre. 


Le choix de divinités n’étant que symbolique, la Grande Déesse ainsi que le Dieu Cornu ne sont qu’une représentation du Cycle des Saisons, de la Grande Roue de la Terre et de l’égalité entre les deux sexes, aucun n’étant supérieur à l’autre. leur tradition s’exprime et s’apprends avec l’expérience et le vécu, et non dans les livres. 

 

De nos jours comme autrefois, nous devenons Bardes, Druides ou Prêtresses en expérimentant la vie et en entrant en étroite communication avec la nature, afin de mieux comprendre l’univers et de trouver sa propre sagesse. Avalon n’est qu’une branche parmi tant d’autres de l’arbre éternel, celui de la connaissance des anciens, celles des peuples celtes et païens. 

Toutefois, cette tradition est simple en soi, et il ne suffit que d’écouter ses voix intérieures afin de trouver une harmonie avec le monde nous entourant et de comprendre les énergies à l’œuvre dans la nature.

 

            

 
                                               Grâce à ce livre, voyagez vers l’île légendaire d’Avalon et faites l’expérience de la magie, 
                                  des mystères et du mysticisme qui inspire les femmes depuis de nombreux siècles.


Avalon, cette île légendaire où Viviane ou Dame du Lac, reçu son enseignement de prêtresse, où Morgane dite la fée, fut initiée aux Mystères Avaloniens avant de devenir Morgane d’Avalon, la Grande Prêtresse, tel sa mère, Ygerne, et sa tante, Viviane. Sans Avalon, Arthur ne serait probablement jamais devenu roi, étant donné que son épée de puissance, Excalibur ( qui signifie "dure entaille" ou "Foudre violente"),  provenait de ce lieu sacré. 



A l’origine, la quête du Graal était destinée à Lancelot, le père de Galahad. Cependant, il est détourné de la mission par son amour pour Guenièvre. Après avoir passé les épreuves du siège périlleux et de l’épée du roi David, Galaad est donc accueillit à la cour du roi Arthur et devient après son père Lancelot le nouveau meilleur chevalier du monde. Lorsque le moment d’accomplir la quête arrive, Galahad part accompagné d’une centaine d’autres chevaliers de la Table Ronde. Tous périrent pendant l’aventure, sauf le cousin de Lancelot, Bohort, et Perceval.

Les versions divergent sur la fin de l’Histoire. Pour cette élection du roi du Graal par la Grâce divine, un des versions parlent bien de Perceval, Bohort, Galaad, qui après des années de Quête, ont enfin la vision du calice et de son cortège. Mais, lors de cette vision, il sont accompagnés de neufs autres chevaliers de Gaule, d’Irlande et du Danemark, qui donnera dans d’autres versions, les douze chevaliers de la Table Ronde.

Quoi qu’il en soit la communion au Saint Calice est souvent réservé aux trois compagnons de la Quête du Graal que sont Perceval, Bohort, Galaad. Et certains disent que Galahad meurt après avoir vu le contenu du Graal. Ne pouvant supporter cette vision, il n'eut d’autre choix que de ne plus vivre. D'autres racontent qu’il était l’incarnation même de l’humilité prônée par l’Eglise, de par sa pureté et son abstinence, il était ainsi le seul à pouvoir achever la quête. 

Après avoir trouvé le calice, il serait allé à Sarras, sur la nef de Salomon, sur les ordres de Dieu afin d’y régner avec les secrets du Graal qui ne sont révélés qu’à lui. Un an ou deux ans plus tard, Galaad reçoit l’ultime Révélation. Ébloui, il quitte ce monde dans la joie, escorté par les anges. La sainte coupe et la lance l’accompagne dans les cieux. Sa naissance équivoque est abolie par une fin sublime.

Il y a tant de choses à dire sur cette belle religion celtique, mais si peu d’informations s’offrent à nous. Tant de choses à dire sur cette tradition qui aidé à la formation de la Wicca. Nous ne pouvons nous fier que sur la véridicité des textes anciens écrits par les romains, relatant de cette île magique, où se rassemblaient druides et prêtresses, sur d’anciens poèmes et chants celtes, relatant d’Avalon et de la Déesse Mère, du culte druidique et des divinités celtiques, ainsi que sur de peu nombreux textes médiévaux.

Aujourd'hui, cette religion a pour ainsi dire disparu et ne vit que grâce aux contes arthuriens. 


Les archéologues ont pu retrouver sur les sites de Glastonbury quelques traces de cette tradition et quelques objets de culte, mais sans plus. Encore de nos jours, des rituels Avaloniens et druidiques sont exécutés sur ces lieux bénis des dieux et de la Déesse, remémorant les anciens rites et faisant renaître l’Ancienne Religion.



Druides et prêtresse cohabitent sur cette île, et, peu à peu, on vénèrent celle que l’on nomme la Déesse et celui qui est appelé le Dieu Cornu. Ces deux entités sont la représentation de l’égalité entre l’homme et la femme, qu’aucun des deux sexes n’est inférieur à l’autre. Ils sont aussi des personnifications de la nature, de la lune, du soleil, de l’univers, ses astres, de la Terre et des saisons. Ils sont partout dans la nature, s’exprimant à travers arbres et rivières, et non dans un ciel lointain, au milieu des nuages.




 
La table ronde est un cadeau de Merlin pour le mariage du roi Arthur et de dame Guenièvre. C'est autour de cette table que le roi Arthur et ses chevaliers se réunissent afin de mener la quête du Graal. Un siège est toujours vacant à la droite du roi Arthur, c'est le siège périlleux, réservé au chevalier qui trouverait le Saint Graal, Galaad est le chevalier le plus pur et le plus digne. Cette table est un des grands symbole de la légende arthurienne, autour de cette dernière, les chevaliers sont sur un pied d'égalité, prêts à raconter leurs aventures.


L’histoire de l’épée Excalibur est étroitement liée aux légendes bretonnes, alors qu’elles étaient en proie au désordre le plus total, Le druide Merlin se vit attribuer par les dieux, la lourde tâche de trouver le Graal, seul moyen de restaurer la paix. Pour y parvenir, il dut trouver un homme capable d’accomplir cette mission.

Afin de réussir, Merlin fut aidé par la Dame du Lac (qui n’était pas Viviane à l’époque mais sa maîtresse). Merlin chercha l’élu, et la Dame du Lac lui remit Excalibur, la lame divine, qui lui permit de rassembler les peuples.


Certains récits désignent comme Excalibur une autre épée que celle extraite du rocher par Arthur. Il est dit que l’épée du rocher était une autre lame, Caliburn, qui désigna tout de même Arthur comme roi. Cette arme se brisa lorsqu’il affronta le roi Pellinore et Arthur reçu par la suite Excalibur de Viviane.

 

   


Excalibur est une épée exceptionnelle, symbole de la souveraineté sur le Royaume de Logres  (Royaume légendaire qui appartient à l’histoire mythique de l’île de Bretagne, fabriquée par Geoffroy de Monmouth, clerc gallois du XII siècle, à partir de légendes locales). 

Son fourreau est également exceptionnel : il confère le pouvoir de protection à l’épée, protégeant son porteur de toute blessure fatale. Dans les récits, Morgane parvint à le voler, ce qui causera la mort d’Arthur contre Mordred.


Elle est souvent comparée à l’Épée de Nuada (Roi des dieux celtique), qui représente également la royauté et dont le tranchant est exceptionnel. Certaines théories disent d’ailleurs qu’Excalibur et l’Épée de Nuada seraient une seule et même lame. On la compare également souvent à Durendal l’épée de Roland (Guerrier francs mort en 778 à Roncevaux), sa lame est incassable, elle peut tout trancher et ne s’émousse jamais.


Dans son nom originel, Excalibur s’appelle, Escalibor signifiant dure entaille. On la trouve aussi sous les noms de Caledfwlch en gallois, Kaledvoulc’h signifiant taille fer en breton ou Caladbolg ou Galatbrog signifiant dure foudre.



 
   


La forêt de Brocéliande est une forêt mythique imaginée par Chrétien de Troyes à la fin du 12ème siècle. Dans son roman arthurien le « Chevalier au lion », il invente cette forêt des merveilles en s’inspirant d’une forêt de petite Bretagne connue pour ses légendes et autres récits merveilleux, «Bréchéliant». 


Aujourd’hui, c’est en Forêt de Paimpont que se perpétue le mythe de cette forêt magique. Avec le temps, le nom «Bréchéliant» ou encore «Brécilien» s’est perdu. Malgré les efforts de quelques intellectuels bretons du 19ème siècle, Brocéliande a su rester secrète. Aujourd’hui sur les cartes, on indique la forêt de Paimpont, un espace naturel remarquable entre Ille-et-Vilaine et Morbihan.  


Plus grand massif forestier de Bretagne couvrant plus de 7000 hectares, on y rencontre une grande diversité de paysages façonnés par les générations qui ont peuplé ce territoire depuis des temps lointains.



La forêt de Brocéliande abrite la seule église au monde consacrée à la légende du Graal. Simple et dépouillée, vêtue de schiste pourpre, elle réunit, par la volonté d’un prêtre hors du commun, la mémoire des Celtes, la religion chrétienne et les récits de chevalerie. Au cœur du village de Tréhorenteuc, elle offre un ensemble mythique et mystique tout à fait exceptionnel.




Près de 1000 ans après le début de la légende, le Graal continue de questionner et de passionner. Plus que jamais présent dans la culture populaire, le Graal est un objet issu de légendes celtes, dont les auteurs du Moyen-Âge se sont nourris pour fonder un mythe durable : celui des chevaliers de la Table ronde.


“Graal” serait un mot issu du latin gradalis, ayant donné différentes formes au Moyen-Age, telles gradalgrasalgrésal, ou encore gréal, signifiant toujours “coupe”, “récipient” ou “plat creux”.


Chez les Celtes, c’est un chaudron qui confère l’immortalité. Pour les auteurs du cycle arthurien, le Graal désigne :

  • - un mystérieux plat à poisson (Chrétien de Troyes),
  • - le calice utilisé par Jésus lors de la Cène et utilisé par Joseph d’Arimathie pour recueillir son sang (Robert de Boron),
  • - ou encore une pierre magique (Wolfram von Eschenbach).
   

Mais le Graal est avant tout une quête. Quête d’un trésor illusoire : trésor des Cathares, des Templiers, des Wisigoths, ou encore le trésor imaginé par le nazi Otto Rahn. Ou, plus intéressant, une quête spirituelle : un voyage dans les profondeurs de l’être.

Le symbolisme du Graal est extrêmement riche. Il parlera à tous ceux qui éprouvent le besoin de mieux se connaître et de percer les secrets de l’existence.

C’est Chrétien de Troyes, poète et écrivain français du Moyen-Âge (environ 1130-1190), qui est à l’origine de la légende du Graal à travers son œuvre Perceval ou le Conte du Graal (écrit vers 1180-1190).

le Graal symbolise l’éclat, la jeunesse, la beauté, la promesse de santé et de bonheur. Il est aussi un symbole de lumière solaire, mais une lumière qui n’entre dans le cœur que de celui qui le veut vraiment.

                                                   

Il est donc impossible d’accéder au Graal si l’on n’y est pas prêt. On a bien là une lutte du bien contre le mal, de la vertu contre le péché. La quête du Graal nécessite ouverture, courage, dépassement de ses limites personnelles. Associée à la piété, elle mène au bonheur et à la prospérité.

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